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Ptolemaeus

14 octobre 2011

Sceau en météorite - Cabinet de curiosités

Le sceau en météorite du roi d'Annam

Entre science et art

 

Entre science, art et objet usuel, le sceau du roi d'Annam (fin XIXe), mérite que l'on s'y attarde. L'objet a en effet été confectionné dans un matériau peu courant : une météorite. Cette réalisation a été faite sur l'idée de Stanislas Meunier (1), à l'occasion de l'instauration du protectorat français au royaume d'Annam. "Mais pour que le sceau fût digne à la fois de la République française et du royaume d'Annam, écrit M. Meunier dans La Nature, il fallait le tailler dans une substance suffisamment précieuse, pour en faire un objet exceptionnel." Stanislas Meunier fit des recherches afin de trouver la météorite la plus adaptée à cette confection très particulière. Après quelques démarches en France et à l'étranger, il trouva finalement la matière première chez un marchand de minéraux de Vienne (Autriche), "au prix de 400 francs". Il s'agissait d'un échantillon de la météorite tombée le 30 janvier 1868 à Pultusk en Pologne, en bon état et d'une taille suffisante pour satisfaire à la demande. L'objet a été fabriqué tel que sur la gravure de La Nature reproduite ci-dessous, et sa base a été faite d'un disque ovale en or massif.

SceaudAnnam1

Un objet rare qui méritait de figurer au Cabinet de curiosités de Ptolemaeus !

SceaudAnnam2

 (1) Sceau en météorite du roi d'Annam, in La Nature n° 758, 10 décembre 1887, p. 32.

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30 mars 2011

Persée -Internet

Persée, un site Internet scientifique et culturel en danger

Voici une information qui vient de me parvenir et qu'il me semble important de relayer ici. Le site Internet Persée, où se trouvent de nombreux documents et articles scientifiques (plus de 350000) en libre accès utilisables notamment par les étudiants et les chercheurs, est en danger de disparition suite à une décision de la direction de l'Université Lumière Lyon 2.

J'ai personnellement, à plusieurs reprises, consulté divers articles publiés sur Persée. Ce site contient un véritable patrimoine culturel, en accès libre comme précisé plus haut, qu'il serait fort dommage de voir disparaître aujourd'hui. Les articles publiés sur Persée peuvent être une aide précieuse pour tous : étudiants, chercheurs, grand public ou bien auteurs d'articles de vulgarisation scientifique tel que moi. Voici ci-dessous le texte informatif (en français et en anglais) concernant cette affaire. La pétition est à signer ici.

Le PDF : Pers_e_en_p_ril

PERSÉE EN PÉRIL / PERSÉE IN DANGER (English translation below)

PERSÉE – le programme national de numérisation, de traitement documentaire, de diffusion et de valorisation scientifique – est aujourd'hui menacé par une décision de la direction de l'université Lumière Lyon 2.

Sans concertation préalable (personnels et direction de PERSÉE non sollicités, comité de suivi de PERSÉE, ministère de tutelle, organes institutionnels de l'Université (CTP, CS, CA) non avertis), la direction de Lyon 2 a décidé le 7 février 2011 de mettre fin à la convention-cadre soutenant l'existence du programme. Cette décision prend effet le 10 mai 2011.

L'ensemble des personnels du programme PERSÉE ne comprend pas la précipitation de la direction de Lyon 2. Aucune information n’a précédé cette décision. Aucune discussion n’est proposée par la direction de l’université. Aucune solution ne garantit la continuité des activités du programme et la préservation de l'équipe PERSÉE en raison du trop court calendrier imposé par Lyon 2.

Nous ne savons pas ce qu’il adviendra de PERSÉE au-delà du 10 mai 2011.


QUELLES SERONT LES CONSÉQUENCES ?

• La fermeture du portail www.persee.fr et la disparition d’un outil utilisé par des millions de chercheurs et d’étudiants.

• Un formidable gâchis d’argent public : le ministère - avec Lyon 2 - a initié le programme PERSÉE et le finance depuis 8 ans. Ce soutien a permis de constituer un fort capital technique et de développer des savoir-faire spécifiques.

• L’éclatement de l’équipe PERSÉE et la dispersion de compétences vitales pour le programme. Les vacataires et les contractuels (85% de l'effectif) sont les premiers touchés. La direction de l’université Lyon 2 a d’ores et déjà refusé de renouveler les contrats de vacations au-delà du 10 mai 2011.


QU'EST CE QUE PERSÉE ?

• PERSÉE est un programme du Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche qui numérise, archive, valorise et diffuse gratuitement des millions de pages d'articles et de monographies à haute valeur scientifique.

• PERSÉE c’est une des plus grandes bibliothèques numériques scientifiques francophones avec plus de 350 000 documents scientifiques en texte intégral, en ligne, en accès gratuit.

• PERSÉE c'est un outil de valorisation internationale du patrimoine scientifique au service de la communauté académique, depuis 2005.

• PERSÉE c'est 3,6 millions de documents téléchargés et 19,5 millions de consultations en 2010, au niveau national et international.

• PERSÉE c’est 125 conventions avec des éditeurs scientifiques et des partenariats avec des universités françaises et étrangères (La Sorbonne, Louvain etc.), et des instituts de recherche (Maison de l'Orient et de la Méditerranée, les cinq Écoles Françaises à l’étranger, les IFRE, M.I.T. etc.).

• PERSÉE c'est une technologie solide et reconnue, développée en open source.

• PERSÉE c'est aussi une équipe de 21 BIATOS qualifiés qui travaillent à rendre des centaines de milliers de documents accessibles et gratuits pour tous.

Dans son rapport d’évaluation du 28/12/2010, l'AERES (Agence d'Évaluation de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur) souligne que « PERSÉE est un exemple parfaitement réussi de rassemblement d’un corpus documentaire permettant le développement de services à haute valeur (...). Que l’on envisage le portail sous l’angle des options technologiques, de la structuration de l’information et des outils de consultation conçus des choix innovants qui fondent sa reconnaissance dans le paysage complexe de l’édition scientifique numérisée. » L'AERES souligne également « la façon exemplaire dont a été conduit le projet [PERSÉE] avec des moyens relativement modestes. »

PERSÉE est une réussite scientifique, documentaire et technologique.

Et pourtant, la direction de l’université Lumière Lyon 2 prend le risque de détruire cette initiative.

SOUTENEZ PERSÉE !

Nous demandons du TEMPS pour organiser, dans de bonnes conditions pour les partenaires de PERSÉE et dans le respect des personnels, le désengagement de Lyon 2 et le transfert à une autre structure publique.

• Nous appelons les utilisateurs de PERSÉE, chercheurs, enseignants, étudiants, citoyens, documentalistes et bibliothécaires à nous apporter leur soutien.

• Localement et nationalement, nous appelons les syndicats à soutenir les personnels vacataires, contractuels et titulaires de PERSÉE.

Signez la pétition !

Faites part de vos commentaires !
http://twitter.com/PerseeFr
http://www.facebook.com/persee.fr
http://portailpersee.wordpress.com

Les personnels BIATOS titulaires, contractuels mensualisés et vacataires solidairement.

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PERSÉE IN DANGER

PERSÉE – the leading program for digitizing and distributing french-speaking scientific content – is today threatened on account of a decision taken by the University of Lyon 2 - Lumière

Without prior consultation with Persée's staff, director and partners, the board of the Lyon 2 University has decided, on February 7th 2011, to terminate the agreement supporting the program. This decision will take effect on May 10th 2011.

The Persée team does not understand the rush demonstrated by the administration. No information came before this decision. No discussion was organized. No solution ensuring the continuity of the program was planned, whereas the schedule imposed by Lyon 2 is unsustainable.

We do not know what will become of PERSÉE after May 10th 2011

What consequences ?

• The PERSÉE portal www.persee.fr will be shut down, causing the disappearance of a major scientific tool used by millions of people worlwide.

• A tremendous waste of public fundings, considering that the French Ministry for Education and Research - with the support of the Lyon II University - has been financing PERSÉE for eight years.

• The dismantlement of PERSÉE’s team and the loss of specific technical skills

What is PERSÉE?

• PERSÉE is supported by the French Ministry for Higher Education and Research which digitizes, stores, promotes and distributes millions of pages from articles and monographs of the highest scientific value.

• PERSÉE is the largest digital scientific library of French-speaking content with over 350 000 scientific papers in full text. Its core values are open & free access, free availability of the contents and Creative Commons licensing policy.

• PERSÉE is a tool helping the academic community promote the french-speaking scientific patrimony worldwide since 2005.

• PERSÉE has disseminated 3.6 millions documents, and received 20 millions visits in 2010.

• PERSÉE is bound by 125 agreements with scientific editors, publishers and numerous partnerships with French or foreign universities (La Sorbonne, Louvain etc.), and research institutes (Maison de l'Orient et de la Méditerranée, the five Écoles Françaises à l’étranger, the IFRE, M.I.T. etc.).
• PERSÉE is built upon a set of robust and recognized technologies, developed in open source.

• PERSÉE also relies on a team of 21 highly skilled professionals working to make hundreds of thousands of documents available for free.

In its evaluation report, dated December 28th 2010, the AERES (Evaluation Agency for Research and Higher education) pointed out that PERSÉE “is a perfectly sucessfull exemple of a tool aimed at gathering a documentary database that insures the development of very valuable services (...) Whether one considers the portal in terms of its technological options or its ability to structure information and to offer an easy tool for online reading, PERSÉE stands out thanks to the innovative choices upon which its recognition in the complex landscape of the scientific digital publishing field has been founded”. The AERES also stresses " the exemplary manner in which the project [PERSÉE] was conducted with rather modest fundings. "


PERSÉE is a scientific, documentary, and a technological success

Yet, the board of administration of the University of Lyon 2 is willing to take the risk of destroying it.


Show your support to PERSÉE !

We are asking for additional time to be able to organize, in a proper manner that will neither be prejudicial to the partners of PERSÉE nor to its staff, the withdrawal of Lyon 2 and the transfer of the program to another institution

We urge all users of PERSÉE to show their support

Please sign the petition 

You may reach us here :
http://twitter.com/PerseeFr
http://www.facebook.com/persee.fr
http://portailpersee.wordpress.com/


The Persée Team

16 septembre 2010

Entomologie en Haute-Garonne (2)

Faune entomologique de Montréjeau et de ses environs

par Louis Gavoy

Deuxième partie

Il y a quelques mois, nous publiions la première partie du cahier de Louis Gavoy, entomologiste au début du XXe siècle dans les départements du Tarn, de l'Aude et de la Haute-Garonne principalement. Voici la suite de ce travail inédit, mais avant, une petite liste des abréviations que l'on peut trouver dans l'ensemble du cahier (le point d'interrogation entre parenthèse marque une incertitude quant à la signification de l'abréviation. En cas d'erreur de notre part, nous sommes ouverts à vos commentaires).

env. = environ

ex. = exemplaire

Id. = idem

subsp. = sous-espèce

H. G. = Haute-Garonne

H. P. = Hautes-Pyrénées

C. C. = très commun (?)

C. = commun (?)

A. C. = assez commun (?)

R. = rare (?)

R. R. = très rare (?)

Comme dans la précédente publication, les photographies sont de Anne Forgues. Vous pouvez retrouver son travail sur son site.

 

Aleuonota

 

splendens Kr. –

H.G. Montréjeau.

 

Atheta

 

longula Heer. – (Rajout de Gavoy, au crayon à papier dans la marge : Hydrosmecta. En remplacement de Atheta ? – N. d. T.).

H.G. Montréjeau.

 

linearis Grav. – (Rajout de Gavoy, au crayon à papier dans la marge : Dinarea. En remplacement de Atheta ? – N. d. T.).

H.P. Boucoulan.

 

melanocera Thoms. - (Rajout de Gavoy, au crayon à papier dans la marge : Metaxya. En remplacement de Atheta ? – N. d. T.).

H.G. Montréjeau.

 

angusticollis Thoms. – Champignons. (Rajout de Gavoy, au crayon à papier dans la marge : Traumoecia. En remplacement de Atheta ? – N. d. T.).

H.G. Le Bazert.

 

palustris Kiesw. - (Rajout de Gavoy, au crayon à papier dans la marge : Philygra. En remplacement de Atheta ? – N. d. T.).

H.G. Montréjeau. Villeneuve de Rivière.

 

amicula Steph. - (Rajout de Gavoy, au crayon à papier dans la marge : Microdota. En remplacement de Atheta ? – N. d. T.).

H.G. Montréjeau.

 

indubia Sharp. –

H.G. Montréjeau.

 

oblita Er. - (Rajout de Gavoy, au crayon à papier dans la marge : Atheta. – N. d. T.).

H.G. Montréjeau. Villeneuve de Rivière.

H.P. Env. de la grotte de Gargas. Campagne de Boucoulan, près Jaunac.

 

coriaria Kr. –

H.G. Montréjeau.

H.P. Env. de la grotte de Gargas.

 

gagatina Baudi –

H.G. Montréjeau. Le Bazert.

H.P. Tibiran.

 

nigritula Grav. –

H.G. Montréjeau.

H.P. Boucoulan. Env. grotte de Gargas. Tibiran.

 

liturata Steph. –

H.P. Boucoulan. Env. grotte de Gargas. Tibiran.

 

crassicornis F. –

H.G. Montréjeau. Le Bazert. Miramont.

H.P. Tibiran.

 

trinotata Kr. –

H.G. Montréjeau.

 

triangulum Kr. –

H.G. Montréjeau.

 

Pertyi Heer. –

H.G. Montréjeau.

 

castanoptera Mannh. –

H.G. Montréjeau. Miramont.

 

sordidula Er. - (Rajout de Gavoy, au crayon à papier dans la marge : Datomicra. En remplacement de Atheta ? – N. d. T.).

H.G. Montréjeau.

 

zosteroe Thoms. –

H.G. Montréjeau.

 

longicornis Grav. - (Rajout de Gavoy, au crayon à papier dans la marge : Choedita. En remplacement de Atheta ? – N. d. T.).

H.G. Montréjeau.

 

sordida Marsh. - (Rajout de Gavoy, au crayon à papier dans la marge : Coprothassa. En remplacement de Atheta ? – N. d. T.).

H.G. Montréjeau.

 

Anisi Bernhauer – Champignons.

H.P. Entre la grotte de Gargas et Tibiran.

 

Colpodota

 

pygmoea Grav. –

H.G. Montréjeau.

 

parva Sahlb. –

H.G. Montréjeau.

 

fungi Grav. –

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

 

fuscipes Heer –

H.G. Montréjeau, Villeneuve de Rivière.

 

laticollis Steph. –

H.G. Montréjeau. Villeneuve de Rivière. Miramont.

 

Amischa

 

analis Grav. –

H.G. Montréjeau.

 

soror Kr. –

H.G. Montréjeau.

 

Astilbus (Drusilla)

 

canaliculatus F. – Sous les pierres avec des fourmis.

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

 

Atemeles

 

paradoxus Grav. – Sous les pierres avec des fourmis.

H.G. Gourdan, le Picon.

 

Phloespora

 

angustiformis Baudi – Sous les écorces d’arbres abattus.

H.G. Montréjeau. Gourdan. Seilhan.

 

corticalis Grav. – Comme le précédent.

H.G. Montréjeau. Gourdan.

 

Ilyobates

 

nigricollis Payk. –

H.G. Montréjeau, dans le jardin, 1 ex.

 

Chilopora

 

longitarsis Er. – Bords de l’eau.

H.G. Montréjeau.

 

Oxypoda

 

lividipennis Mannh. –

H.G. Montréjeau.

 

opaca Grav. –

H.G. Montréjeau.

 

vittata Märk. –

H.G. Montréjeau.

 

sericea Heer. –

H.G. Montréjeau. Villeneuve de Rivière.

 

alternans Grav. –

H.G. St Gaudens.

 

Stichoglossa

 

corticina Er. – Sous les écorces d’arbres morts.

H.G. Seilhan. Montréjeau. (Suit, à demi effacé par Gavoy : Boucoulan, près (?) - N. d. T.).

 

prolixa Grav. – Id. –

H.G. Gourdan.

 

Aleochara

 

crassicornis Lac. – Bords de l’eau. C.

H.G. Montréjeau. Grotte de Gargas, près d’Aspet. St Gaudens. Valentine.

H.P. Ramier de la Neste. Boucoulan.

 

fuscipes Grav.

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

 

bipunctata Er. – Bouses et crottins.

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

 

diversa J. Sahlb. – Id. –

H.G. Montréjeau.

 

nitida Grav. – Id. –

H.G. Montréjeau.

 

trisitis Grav. – Id.

H.G. Montréjeau.

 

lanuginosa Grav. –

H.G. Montréjeau, dans un jardin, sous un cadavre d’oiseau, 23 mai 1922.

 

moesta Grav. –

H.G. St Gaudens, les Serres.

 

lata Grav. –

H.G. St Gaudens.

 

Bibloplectus

 

ambiguus Reichenb. –

H.G. Montréjeau, au vol, dans un petit chemin au milieu des prés.

 

Brachygluta

 

Lefebvrei Aubé. – Sous les tas d’herbes décomposées.

H.G. Montréjeau.

 

hoematica Reichb. – Sous les pierres.

H.G. Montréjeau, colline de Montgrand.

 

Reichenbachia

 

juncorum Leach. – Sous les tas d’herbes.

H.G. Montréjeau.

 

Bythinus

 

bulbifer Reichb. –

H.G. Montréjeau.

 

Pselaphus

 

Heisei Herbst. – Sous les pierres.

H.G. Montréjeau.

 

Cephennium

 

intermedium Fairm. – Sous les mousses.

H.G. St Béat, col de Couret.

H.P. Bois de Boucoulan.

 

Scydmoenus

 

tarsatus Müller – Sous les tas d’herbes en décomposition. C.

H.G. Montréjeau.

H.P. Aventignan.

 

Bathysciola

 

Schioedtei Kiesw. subsp. Larcennei Ab. – Sous les mousses, les champignons.

H.G. Bois de Cier de Rivière.

H.P. Bois de Boucoulan.

 

Choleva

 

cisteloides Fröl. –

H.G. Montréjeau. Miramont.

 

Nargus

 

velox Spence. –

H.G. Montréjeau.

 

Catops

 

Watsoni Spence. –

H.G. St Gaudens.

H.P. Bois de Boucoulan.

 

Colon

 

viennense Herbst.

H.G. Montréjeau.

 

Necrophorus

 

vespillo L. –

H.G. Montréjeau. Gourdan.

 

interruptus

H.G. St Gaudens.

 

Necrodes

 

littoralis L. –

H.P. Mazères, sous une tête de chien.

 

Thanatophilus

 

sinuatus F. –

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

 

Aclypea

 

undata Mull. –

H.G. Montréjeau.

 

Silpha

 

obscura L. –

H.G. Montréjeau. Fos, Pont du Roi. Aspet. Luchon, vallée du Lys.

H.P. Cauterets.

 

granulata Thunb. –

H.G. Montréjeau.

 

tyrolensis Laich. var : nigrita Creutz. –

H.G. Montréjeau. Luchon. Superbagnères, port de Vénasque.

H.P. Mazères. Cauterets.

 

Ablattaria

 

loevigata F. –

H.G. Montréjeau.

H.P. Cauterets.

Ablattaria

Ablattaria laevigata (mâle) - (Silphidae) - Cliché : Anne Forgues

 

Phosphuga

 

atrata L. –

H.G. Montréjeau. St Béat.

 

Cyrtusa

 

pauxilla Schmidt. –

H.G. Montréjeau.

 

Clambus

 

minutus Sturm –

H.G. Montréjeau.

 

Seridocerus

 

lateralis Gyll. –

H.G. Montréjeau.

 

Orthoperus

 

brunnipes Gyll. –

H.G. Montréjeau.

 

Ptenidium

 

pusillum Gyll. –

H.G. Montréjeau.

 

Trichopteryx

 

atomaria Degeer –

H.G. Montréjeau.

 

grandicollis Mannh. –

H.G. Montréjeau.

 

fascicularis Herbst –

H.G. Montréjeau.

 

sericans Heer. –

H.G. Montréjeau. Route du Bazert.

 

Scaphidium

 

H maculatum Ol. – Champignons ligneux.

H.G. Montréjeau. Seilhan.

 

Scaphosoma

 

agaricinum L. – Id. –

H.G. Montréjeau. Gourdan.

 

Platysoma

 

frontale Payk. – Sous les écorces d’arbres abattus.

H.G. Montréjeau.

 

compressum Herbst – Id. –

H.G. Gourdan.

 

Hister

 

H maculatus L. et var : gagates Illig. – Sous les pierres.

H.G. Montréjeau. Gourdan, le Picon. St Gaudens.

 

purpurascens Herbst et var : niger Schmidt – Sous les bouses, les crottins.

H.G. Montréjeau.

 

carbonarius Hoffm. – (Rajout de Gavoy dans la marge : un point d’interrogation).

 

 

 

 

ignobilis Mars.

H.G. Montréjeau, dans un jardin, sous un cadavre d’oiseau, 23 mai 1922. St Gaudens.

 

quadrinotatus Scriba – Sous les bouses.

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

Hister

Hister quadrinotatus (Histéride quadrimaculatus) - (Histeridae) - Cliché : Anne Forgues

 

sinuatus Illig. –

H.G. St Gaudens.

 

12 striatus Schranck – Sous les crottins, les herbes en decomposition.

H.G. Montréjeau.

 

bimaculatus L. – Sous cadavres d’animaux.

H.G. Montréjeau.

 

corvinus Germ. – Sous les herbes en décomposition.

H.G. Montréjeau.

 

Paromalus

 

flavicornis Herbst – Sous les écorces d’arbres abattus.

H.G. Montréjeau.

 

Onthophilus

 

striatus Forster – Sous les herbes en décomposition.

H.G. Montréjeau.

 

Helophorus

 

aquaticus L. et var : aequalis Thoms – Mares et ruisseaux.

H.G. Montréjeau.

H.P. Mazères, rigole dans les prés.

Helophorus

Helophorus aquaticus (ici avec un Psylle) - Cliché : Anne Forgues

 

affinis Marsh. – Id. –

H.G. Montréjeau.

 

griseus Herbst – Id. –

H.G. Montréjeau.

 

viridicollis Steph. – Id. –

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

 

quadrisignatus Bach. – Id. –

H.P. Mare près la station de St Laurent de Neste.

 

Hydrochus

 

augustatus Germ. – Mares et ruisseaux.

H.G. Montréjeau.

H.P. Mazères, rigole dans les prés.

 

Ochthebius

 

foveolatus Germ. – Bords de l’eau.

H.P. Mazères, bords de la Neste.

 

Hydraena

 

testacea Curtis – Bords de l’eau.

H.P. Mazères, bords de la Neste. Aventignan.

 

riparia Kugelann –

H.G. St Béat, bords de la Garonne.

H.P. Mazères, bords de la Neste.

 

regularis Rey. –

H.P. Mazères, bords de la Neste.

 

angustata Sturm – Bords de l’eau.

H.P. Mazères, bords de la Neste.

 

lapidicola Kiesw. – Id.

H.G. Montréjeau, petit ruisseau près la côte de Capdeville.

 

Berosus

 

affinis Brullé – Mares et ruisseaux.

H.G. Montréjeau.

 

Hydrophilus

 

caraboides L. – Mares et ruisseaux.

H.P. Mazères, rigole dans les prés.

 

Hydrobius

 

fuscipes L. Mares et ruisseaux.

H.G. Montréjeau.

 

Anacaena

 

globulus Payk. –

H.G. Montréjeau. St Béat, col du Couret.

H.P. Mazères. Aventignan.

 

limbata F. –

H.G. Montréjeau.

H.P. Mazères. Aventignan.

 

bipustulata Marsh. –

H.G. Montréjeau.

H.P. Mazères. Aventignan.

 

Helochares

 

lividus Forster.

H.G. Montréjeau.

 

Laccobius

 

minutus L.

H.G. Montréjeau.

 

nigriceps Thoms. – Mares et ruisseaux.

H.G. Montréjeau.

H.P. Mazères, rigole dans les prés.

 

sinuatus Motsch. – Id. –

H.G. Montréjeau.

 

scutellaris Motsch. – Id. –

H.G. Montréjeau.

 

Limnebius

 

truneatellus Thunb. –

H.G. Montréjeau.

 

similis Baudi –

H.G. Montréjeau.

H.P. Mazères, rigole dans les prés.

 

nitidus Marsh. –

H.G. Montréjeau.

 

punctillatus Rey –

H.G. Montréjeau.

 

Coelostoma

 

orbiculare F. –

H.G. Montréjeau.

 

Sphoeridium

 

scarabaeoides L. – Bouses et crottins.

H.G. Montréjeau. Luchon, port de Vénasque.

 

lunatum F. – Id.

H.G. Montréjeau.

 

bipustulatum F. – Id. –

H.G. Montréjeau.

 

Cercyon

 

ustulatus Preyssl. –

H.G. Montréjeau.

 

lugubris Ol. – Bouses et crottins.

H.G. Montréjeau.

 

lateralis Marsh. – Id. –

H.G. Montréjeau.

 

unipunctatus L. – Id. –

H.G. Montréjeau.

 

quisquilius L. – Id. –

H.G. Montréjeau.

 

terminatus Marsh. – Id. –

H.G. Montréjeau.

 

nigriceps Marsh. – Id. –

H.G. Montréjeau.

 

granarius Er. – Bouses et crottins.

H.G. Montréjeau.

 

flavipes Thunb. – Id. –

H.G. Montréjeau.

 

Megasternum

 

boletophagum Marsh. – Id. –

H.G. Montréjeau.

 

Lygistopterus

 

sanguineus L.

H.G. St Gaudens, sur un tilleul en fleurs.

 

Lampyris

 

noctiluca L. – Fossés le long des routes ; dans les jardins.

H.G. Montréjeau.

Lampyris1

Lampyris noctiluca (lampyridae) : le ver luisant - Cliché : Anne Forgues

Lampyris2

Lampyris noctiluca (lampyridae) : le ver luisant - Cliché : Anne Forgues

 

Cantharis

 

fusca L. – Sur les fleurs, dès le premier printemps.

H.G. Montréjeau.

 

abdominalis F. et var. cyanipennis Bach –

H.G. Luchon, val de la Frêche, vallée du Lys.

 

rustica Fall. – Id. –

H.G. Montréjeau.

H.P. Cauterets.

 

obscura L. – Id. –

H.G. Montréjeau. Gourdan. St Gaudens.

 

pulicaria F. – Id.

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

 

nigricans Müll. – Id.

H.G. Montréjeau.

 

pellucida F. – Sur les aubépines en fleurs.

H.G. Montréjeau. St Gaudens. Luchon.

 

livida L. – Sur les fleurs.

H.G. Montréjeau.

H.P. Cauterets.

Cantharis

Cantharis livida (Cantharidae) - Cliché : Anne Forgues

 

rufa L. et var. pallida Goeze. – Id.

H.G. Montréjeau. Gourdan. St Gaudens. Miramont. Luchon.

 

fulvicollis F. –

H.G. St Gaudens.

 

Rhagonycha

 

nigriceps Waltl. – Sur les fleurs.

H.G. Montréjeau.

 

unicolor Duf., ericeti Kiesw. –

H.G. Luchon.

 

fulva Scop. – Id. –

H.G. Montréjeau.

Rhagonycha

Rhagonycha fulva (Cantharidae) - Cliché : Anne Forgues

 

femorallis Brullé – En battant les arbustes. CC partout.

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

 

Malthinus

 

scriptus Kiesw. var : filicornis Kiesw. – En battant les buissons, les plantes basses.

H.G. Montréjeau. Luchon.

 

rubricollis Baudi.

H.G. St Gaudens.

 

seriepunctatus Kiesw. – Id. –

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

 

punctatus Fourcroy, flaveolus Payk. – Id. –

H.G. Montréjeau.

 

Malthodes

 

forcipifer Kiesw. – Id., surtout les châtaigniers.

H.G. Montréjeau.

H.P. Les Arrives, près Mazères.

 

minimus L. et var. marginicollis Schilsky – Plantes basses.

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

 

chelifer Kiesw. –

H.G. Montréjeau ; Aspret.

 

dispar Germ. et var : neglectus Muls. – Id. –

H.G. Montréjeau. St Gaudens. Aspret.

H.P. Mazères.

 

Drilus

 

flavescens Geoffroy. – En fauchant dans les prés.

H.G. Montréjeau.

Drilus

Drilus flavescens (Drilidae) - Cliché : Anne Forgues

Drilus2

Drilus flavescens (Drilidae) - Cliché : Anne Forgues

LarveDrilus

Larve de Drilus - Cliché : Anne Forgues

 

Charopus

 

pallipes Ol. –

H.G. Montréjeau.

 

Colotes

 

maculatus Lap. –

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

 

Hypebaeus

 

albifrons Ol. –

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

 

Ebaeus

 

thoracicus Ol. –

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

 

Axinotarsus

 

marginalis Lap. – Plantes basses.

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

 

ruficollis Ol.

H.G. St Gaudens.

 

pulicarius F. – Id. –

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

 

Malachius

 

oeneus L. – Plantes basses, fleurs, graminées. R.

H.G. Montréjeau.

 

marginellus Ol. – Id. –

H.G. Montréjeau.

 

elegans Ol. – Id. –

H.G. Montréjeau.

 

bipustulatus L. – Id.

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

 

18 août 2010

La physique des miracles

La physique des miracles

En 1872, Wilfrid de Fonvielle, journaliste et vulgarisateur scientifique, fait paraître un ouvrage intitulé La physique des miracles. De Fonvielle a le mérite d'y tenter l'explication rationnelle de nombreux "miracles", et d'y dénoncer plusieurs trucages volontaires possibles en rapport avec ces soi-disant miracles. Il semble toutefois que dans la plupart des cas, l'auteur n'ait pas eu accès directement aux instruments et phénomènes incriminés (1), et qu'il se contente donc uniquement de démontrer que tel ou tel phénomène "miraculeux" peut tout à fait trouver son explication dans les phénomènes physiques naturels. Ce n'est déjà pas si mal, bien sûr, mais une démonstration directe de la mystification opérée par certains (ou du phénomène naturel responsable du "miracle") aurait sans doute mis un bien plus grand coup de pied dans la fourmilière des "marchands de miracles", comme il les appelle lui-même. Bref, ce livre demeure fort intéressant à bien des égards et il vaut la peine d'être lu.

De Fonvielle donne notamment une explication des sons qu'émettait la statue de Memnon dans l'Antiquité, en Egypte, faits rapportés par plusieurs auteurs de l'époque. Il signale tout d'abord les travaux de M. Trevelyan qui a démontré qu'en plaçant une tige de fer sur une masse de plomb échauffée, on pouvait entendre des sons très aigus. Il s'agit là d'un phénomène de dilatation. Mais De Fonvielle penche plutôt - très certainement à tort, l'explication par la dilatation semblant plus probable (2) -, pour un système de conduits menant la voix d'un prêtre jusqu'à la bouche de la statue. Wilfrid de Fonvielle cite pour exemple l'expérience de Gay-Lussac utilisant une conduite de gaz portant un air de musique sur plusieurs kilomètres sans pratiquement aucune altération ni atténuation de celui-ci. On connaît tous aussi, dans notre enfance, ce jeu qui consiste à relier deux gobelets de plastique par un fil et ainsi dialoguer avec un interlocuteur à distance.

Selon De Fonvielle, certains instruments de mystification seraient encore - à son époque du moins -, en la possession de certains musées parisiens. L'un de ces instruments est un Christ articulé avec poulies reliées par une corde. En actionnant discrètement une pédale avec son pied, le prêtre pouvait ainsi faire incliner la tête du Christ comme il le voulait, en réponse à ses sermons. Une autre pièce est un démon qui était éjecté d'une boîte avec rapidité, à l'aide d'un ressort, effrayant ainsi les pénitents. Cela peut prêter à rire car le principe rappelle beaucoup ces boîtes avec laquelle s'amusaient les enfants dans le passé, et d'où un personnage fantasque monté sur ressort sortait... Toutefois, d'après Wilfrid de Fonvielle, l'instrument en question était plus grand et bien plus perfectionné.

Wilfrid De Fonvielle s'attaque ainsi au fil des pages aux reliques, aux guérisseurs, aux superstitions, aux statues qui pleurent ou qui saignent, et même au spiritisme. Un travail très clair de démystification et de vulgarisation - il n'est nul besoin d'avoir de grandes connaissances scientifiques pour comprendre les écrits de De Fonvielle -, qui a permis et permet encore aujourd'hui au grand public d'acquérir une vision rationnelle de ce que l'on appelle, faussement, des "miracles".

(1) Certains miracles ayant eu lieu dans un passé plus ou moins lointain, il est normal que l'auteur n'ait pu les étudier directement. Mais d'autres phénomènes décrits dans l'ouvrage auraient pu faire l'objet d'une étude plus approfondie.

(2) Nous verrons cela dans les prochains mois avec un article spécialement consacré au phénomène vocal de la statue de Memnon.

Migne

La croix de Migné, d'après une estampe du temps, tirée du cabinet de M. E. Dentu. Wilfrid de Fonvielle explique l'apparition par un phénomène de mirage, la croix étant apparue au moment du coucher du soleil.

26 juillet 2010

Taille du proton - Infiniment petit

La taille du proton réévaluée ?

Protons et neutrons ne sont pas des particules ponctuelles, mais sont constitués d'une charge électrique étendue. Vers la fin des années 1960 et au début des années 1970, des scientifiques précisent cette distribution de charges et démontrent l'existence de particules ponctuelles constituant ces nucléons, portant des charges fractionnaires : les quarks. Le proton est ainsi composé de deux quarks up (charge électrique fractionnaire de + 2/3) et d'un quark down (charge électrique fractionnaire de - 1/3), tandis que le neutron se compose d'un quark up et de deux quarks down.

A partir d'expériences de diffusion de faisceaux d'électrons sur des protons, les chercheurs arrivèrent à déterminer le rayon de ce dernier et trouvèrent la valeur de 0,877 femtomètres (1) (à plus ou moins 0,007). Toutefois, dès les années 1970, des physiciens proposent une expérience qui permettrait de préciser encore le rayon du proton, mais le processus technique n'est alors pas mis au point et il faudra attendre ces dernières années pour songer à réaliser l'expérience.

C'est cette expérience qui a été réalisée au Paul Scherrer Institut (PSI) en Suisse. Le principe consiste à remplacer l'électron de l'atome d'hydrogène par un muon, sorte d'électron lourd. Les muons étant 207 fois plus lourds que les électrons, leur orbite quantique autour du proton s'en trouve 207 fois plus proche, ce qui permet d'obtenir des mesures bien plus précises. Les difficultés techniques pour réaliser l'expérience proviennent principalement de l'instabilité de cette particule, ayant une "vie" de deux millionièmes de secondes en moyenne. Il fallait notamment, pour réussir l'expérience, utiliser des impulsions lasers plus courtes que le temps de vie du muon. Une équipe du PSI a réussi cette prouesse, mais le résultat des mesures pause problème : le rayon du proton tombe à une valeur de 0,8418 femtomètre (à plus ou moins 0,0007), ce qui est inconciliable avec le résultat des mesures obtenues à partir d'un faisceau d'électrons, même en tenant compte de la marge d'erreur.

Cette trop importante différence dans le rayon mesuré provient-elle d'une erreur de calcul, ou bien faudrait-il revoir la théorie de l'électrodynamique quantique ? Seules de nouvelles expériences permettront de trancher la question.

(1) 1 femtomètre = 10-15 mètre.

Source : Faut-il revoir la taille du proton ?

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13 juin 2010

Le premier sous-marin - Des inventions...

Le premier sous-marin de l'histoire

Bien avant que Jules Verne n'écrive son célèbre Vingt mille lieues sous les mers, le Nautilus plongeait déjà sous la surface de l'eau. En effet, vers la fin du XVIIIe siècle, l'inventeur Fulton soumet les plans d'un engin sous-marin au gouvernement français en vue d'obtenir une subvention pour la construction et le développement de l'appareil. Dans un premier temps, cette subvention lui est refusée. Ne se décourageant pas, Fulton construit un petit modèle de son invention et s'adresse directement à Bonaparte, alors consul. Ce dernier fait appel à Volney, Laplace et Monge auxquels il demande un rapport sur le sous-marin de Fulton ; une somme de 10000 francs est finalement allouée à l'inventeur, qui peut enfin poursuivre ses expériences dans de meilleures conditions.

Fulton construit son sous-marin en bois, le recouvre de cuivre, le tout étant cerclé de fer. La longueur de l'appareil, qu'il dénomme Nautilus, était d'environ 7 mètres. Sur le dessus de l'engin se trouvait un petit dôme comportant des hublots lenticulaires. La propulsion se faisait mécaniquement, une manivelle actionnant une sorte de roue à aubes elliptiques placée à l'arrière. Pour la navigation de surface, l'inventeur avait conçu un mât mobile, sur lequel il suffisait de placer une voilure ; le propulseur mécanique pouvait toutefois aussi être utilisé lorsque l'engin faisait surface.

Nautilus1

Le Nautilus plonge sous les eaux de la Seine en mai 1801, est capable d'aller à contre-courant, et se maintient sous la surface durant une demi-heure. Fulton est accompagné d'un seul homme et l'habitacle est éclairé à la chandelle. La plongée s'effectuait en comprimant l'air dans la coque, et en faisant pénétrer de l'eau dans la cale à l'aide d'une pompe afin d'actionner la descente. A l'inverse, le refoulement de l'eau permettait la remontée.

Le 3 juin 1801, c'est dans le port de Brest que l'inventeur pratique ses expériences. Il reste alors entre deux eaux durant plus d'une heure, mais le record de temps sera atteint le 7 août suivant : cinq heures passées sous les eaux !

Malgré tous ces succès, Fulton et son invention sont délaissés par la France. Napoléon le considère comme un charlatan, et le gouvernement lui refuse le remboursement du prix de son sous-marin (40000 francs), ainsi que l'obtention d'un brevet à son nom. L'inventeur avait pourtant appuyé - et développé -, l'utilisation militaire de son invention, justifiant ainsi l'intérêt éventuel de la nation (c'est d'ailleurs pour cette raison "guerrière" qu'il désirait obtenir un brevet de l'engin, ce brevet lui permettant éventuellement de négocier sa survie contre ses services, en cas de prise par l'ennemi). Fulton quitte le pays en 1806 pour aller en Angleterre, puis en Amérique. Il poursuit ses expériences dans le port de New York, au frais du gouvernement américain fort intéressé par le développement du vaisseau sous-marin en engin de guerre.

Nautilus2

Enfin, pour la petite histoire, l'anglais Johnson avait repris les expériences de Fulton. Il aurait en fait projeté de délivrer Napoléon, alors emprisonné à Sainte-Hélène (1). Mais alors que l'appareil était encore en construction, on apprit la mort de Napoléon. L'un des premiers sous-marins de l'histoire n'a donc pas eu le temps de changer l'histoire... Mais de la propulsion mécanique à manivelle au sous-marin nucléaire, en allant jusqu'à la propulsion magnétohydrodynamique (MHD)... que de chemin parcouru pour cette invention, en un peu plus de deux siècles.

Nautilus3

(1) La revue La Nature cite à ce propos un travail de Cl. Evrard qui daterait de 1830, sans plus de précision.

Source : Le Nautilus (le premier bateau sous-marin), par T. Obalski, in La Nature - Revue des sciences et de leurs applications aux arts et à l'industrie - Vingt-neuvième année, 1901, deuxième semestre, p. 193 à 195, Masson et Cie Editeurs, Paris

5 mars 2010

La cité de Gravelines - Architecture

La cité de Gravelines

La cité fortifiée de Gravelines (Nord) a été construite au XVIe siècle et remaniée par Vauban au siècle suivant. En voici un plan, gravé à la fin du XVIIe siècle par Nicolas de Fer (1646-1720), géographe du Roi.

Il n'y a eu vraisemblablement que peu de changement jusqu'à aujourd'hui et ce document n'apporte pas d'informations importantes. Il nous a toutefois paru intéressant de le publier, ne serait-ce que pour sa relative ancienneté.

"Gravelines, ville forte des Païs Bas dans le Comté de Flandre située près l'Embouchure de la Rivière de Aa dans une pleine coupée de plusieurs canaux a 51 degrez de Latitude et 20 degrez 10 mtes de Longitude, elle s'appelloit autrefois St Willebrod, elle est si peu éloignée de la Mer que le Flux entre ses Fossez, le Mareschal de Turenne la prit pour le Roy lan 1658, depuis elle est restée aux François.

A Paris, chez le Sr de Fer, dans l'Isle, du Palais a la Sphère Royale"

Gravelines1

9 février 2010

Un espace souterrain oublié (1) - Mondes souterrains

Un espace souterrain oublié

Première partie

La trame du roman de Umberto Eco, Le pendule de Foucault - dont un extrait peut être lu sur La Rose rouge -, tourne autour d'un parchemin découvert dans une salle souterraine de la cité médiévale de Provins (Seine-et-Marne). Fait peu connu des lecteurs de ce roman, l'exploration des souterrains de la Grange aux Dîmes et la découverte de la salle souterraine décrites par Umberto Eco se basent sur des faits réels ayant eu lieu à la fin du XIXe siècle (1). Seuls les noms et lieux d'habitation des protagonistes ont été changés dans le roman : Camille Laforgue de Tours au lieu de Camille Lemarquis (2) de Nancy et Edouard Ingolf de Pétersbourg au lieu de Edouard Thiévard de Moscou.

Le récit de cette exploration se trouve dans deux numéros du journal Le Briard, en dates des 17 et 20 juillet 1894. Voici ci-dessous la reproduction du premier.

Grangeauxdimes1

Photographie de Albert Boitier tirée de Provins, par Jean Beurdeley, éditions Jacques Haumont, 1931

L'exploration des souterrains qui existent à Provins, sous toute l'étendue de la Ville-Haute, ménage toujours des surprises à ceux qui osent l'entreprendre.

C'est ainsi que, tout dernièrement, deux soldats du 7ème régiment de dragons, les cavaliers Camille Lemarquis de Nancy, et Edouard Thiévard de Moscou (Russie), qui visitaient la Grange-aux-Dîmes, en compagnie du gardien, M. Eugène Versault, ont fait une découverte des plus inattendue et qui est extrêmement intéressante.

Etant descendus dans le caveau situé au-dessous de la grande salle souterraine qui forme le deuxième étage de construction connu existant sous le monument, le gardien, selon son habitude lorsqu'il guide les visiteurs, fit sonner le sol en le frappant du talon de son soulier.

L'écho sonore répercuta sous la voûte, indiquant clairement qu'on se trouvait sur d'autres voûtes et que des parties vides existaient encore plus bas. L'idée vint aux dragons de vouloir quand même aller plus loin. Le cicérone Eugène Versault partagea leur avis.

Tous trois animés du même esprit de curiosité, tous trois agiles, jeunes et surtout très résolus, ne reculant devant aucun obstacle, se munirent de lumières et de cordes et s'enfoncèrent dans les galeries, rampant à plat ventre, s'aidant des coudes et des genoux, pour s'introduire dans les couloirs taillés dans le roc et en partie obstrués par des éboulis et des décombres.

Arrivés dans une excavation voûtée, présentant un réduit d'environ trois mètres qu'ils déblayèrent à la pelle et à la pioche, le succès vint couronner leur entreprise ; ils découvrirent, dans un des angles de ce réduit, une sorte de cheminée ou de puits carré et maçonné en moellons, comme le sont du reste toutes les parties de l'édifice.

Une pierre fut attachée à une corde et on la laissa filer dans ce puits pour en sonder la profondeur. La pierre s'arrêta à 11 mètres, c'était une indication précise.

Comme les explorateurs n'avaient de cordages (3) avec eux pour tenter la descente, ils revinrent sur leur pas, mais décidés à reprendre un autre jour leurs investigations.

En effet, le dimanche suivant, bien équipés et bien outillés cette fois, ils recommencèrent leur exploration. Tandis que M. Eugène Versault et le dragon Camille Lamarque tenaient solidement une corde à noeuds, longue de 12 mètres, l'autre soldat, le russe Edouard Thiévard, s'y accrochant, descendit dans le puits qui est carré et maçonné du haut en bas et d'une largeur de 50 cm seulement sur tous les côtés.

Une fois au fond, on lui descendit de la lumière et il put voir alors l'endroit où il se trouvait. Il était dans une grande chambre à parois unies, intérieurement bâtie en pierres, présentant environ un espace de 10 mètres sur chaque face et haut d'environ 5 mètres avec une voûte en ogive.

Les trois explorateurs descendirent tour à tour visiter cette salle où il est probable que depuis plusieurs siècles, aucun mortel n'avait mis les pieds. Les dimensions ci-dessus ont parues exactes à tous trois ; ce sont eux-mêmes qui nous l'ont répété de vive voix et nous le rapportons d'après leurs dires.

Informés de leur découverte, nous avons, lundi soir, 9 juillet, en compagnie d'Eugène Versault, rampé à plat ventre dans les galeries jusqu'à l'orifice du trou de 11 mètres, mais nous avouons humblement que les aptitudes de ramoneur pour se maintenir par les coudes et les genoux contre les parois nous manquaient et peut-être la hardiesse, nous ne sommes pas descendus au fond, nous nous sommes assurés de visu des dimensions de cette salle qui formait le troisième étage souterrain, à 25 ou 30 mètres au-dessous du sol de la rue Saint-Jean.

Grangeauxdimes2

Photographie de Albert Boitier tirée de Provins, par Jean Beurdeley, éditions Jacques Haumont, 1931. A droite, l'entrée du réseau souterrain

Dans les années 1930 ou 1940, Georges Pagot essaya de retrouver l'endroit exploré par les deux dragons et le gardien de la Grange aux Dîmes, sans succès.

"...une visite des lieux ne m'a pas permis de trouver trace du passage dont il s'agit. Est-ce par suite d'éboulements ou rebouchage ? Nul ne le sait aujourd'hui.", écrit-il (4).

En 1978, le C.R.E.P.S. (5) tenta à son tour, toujours sans succès, de retrouver cet espace souterrain.

Il est toutefois probable que cet espace souterrain existe vraiment, mais qu'un ou plusieurs effondrements en ait condamné l'accès (les souterrains de la Grange aux Dîmes sont vraisemblablement des souterrains de carrière et l'ensemble présente un aspect assez désordonné, d'où de forts risques d'éboulement).

Concernant cette découverte à la Grange aux Dîmes, nous publierons prochainement l'article du Briard n° 55, 20 juillet 1894.

A suivre...

(1) La découverte du parchemin fait quant à elle partie de la trame imaginaire du roman.

(2) Camille Lamarque dans un autre passage du récit, suite à une erreur.

(3) Ce passage peut paraître contradictoire avec le paragraphe précédent, ainsi qu'avec le paragraphe où il est dit qu'ils "se munirent de lumières et de cordes". Mais sans doute la corde ayant servie à descendre la pierre n'était pas d'une solidité suffisante pour soutenir le poids d'un corps humain. Et si les explorateurs avaient d'autres cordes, peut-être avaient-elles déjà été utilisées en amont du réseau.

(4) Bulletin de la Société d'Histoire et d'Archéologie de l'Arrondissement de Provins, année 1978, p. 68.

(5) Op. cit., p. 69. C.R.E.P.S. : Cercle de Recherche et d'Etudes du Provins Souterrain.

13 janvier 2010

Entomologie en Haute-Garonne (1)

Faune entomologique de Montréjeau et de ses environs

par Louis Gavoy

Première partie

En juin dernier, nous annoncions la découverte d'un manuscrit d'entomologie rédigé dans les années 1910 et 1920 par Louis Gavoy. Nous publions ci-dessous la première partie de ce cahier. Les quelques photographies illustrant cette publication nous ont été transmises par Anne Forgues que nous remercions vivement. Vous pourrez retrouver son travail sur son site Galerie des insectes et arachnides en Languedoc-Roussillon, comportant de superbes photographies.

Cicindela

hybrida L. a. montana Charp. – Sur le sable au bord de l’eau.

H.G. Montréjeau, bords de la Garonne

H.P. Mazères, bords de la Neste

campestris L. type et a. melastoma D. Torre – Chemins et sentiers

H.G. Gourdan, montagne du Picon ; Montréjeau, chemin de Tourreilles.

Luchon. Port de Vénasque.

H.P. Aventignan, chemin de la grotte de Gargas.

Cauterets.

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Cicindela campestris - Cliché : Anne Forgues

Cychrus

Rostratus L. –  Sous les écorces d’arbres morts.

H.G. St Béat, col de Couret. Mourtis.

Carabus

violaceus L. a. pseudofulgens Born – Sous les pierres, dans les prés, sur les routes, aussi dans les jardins. Automne.

H.G. Montréjeau, dans les jardins ; côte de Capdeville ; prairies d’Ausson ; Gourdan ; route de Luchon. Miramont, près St Gaudens.

H.P. Le Broca de Saint-Paul ; Loures ; Mazères ; campagne de Boucoulan, près Jaunac

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Carabus violaceus purpurescens - Cliché : Anne Forgues

Auratus L. – Dans les champs. Printemps, automne.

H.G. Gourdan ; St Gaudens, en ville.

H.P. Mazères, dans un pré.

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Carabus auratus - Cliché : Anne Forgues

Cancellatus Illiger – Sous les pierres, dans les vieux troncs d’arbre, ou courant sur les routes, presque toute l’année. C’est l’espèce la plus commune de la région.

H.G. Montréjeau ; route de St Laurent, route de Tarbes, plateau de Montgrand ; Ausson ; St Gaudens ; Luchon, vallée du Lys.

H.P. Mazères ; le Broca de Saint-Paul ; Aventignan ; Jaunac ; Saléchan.

Monilis F. (subpyrenaeus Lapouge) – Sous les pierres, à la lisière des prés. Automne. Peu commun.

H.G. Montréjeau, dans un petit chemin qui traverse les prés bordant la rive gauche de la Neste ; St Gaudens, à Carrouy.

Nemoralis Muller – Sous les pierres. A. C.

H.G. Montréjeau, dans les jardins ; Gourdan, Seilhan, St Béat, col de Couret. Bois de Miramont, près St Gaudens.

H.P. Jaunac.

Leistus

Spinibarbis F. – Sous les pierres. Peu commun.

H.G. Montréjeau.

Fulvibarbis Dej. – Id.

H.G. St Béat, bords de la Garonne. St Gaudens.

Nebria

Picicornis F. – Sous les pierres, au bord de l’eau. Automne. C.

H.G. Montréjeau, rive droite et rive gauche de la Garonne. Fos. St Béat.

Brevicollis F. – Sous les pierres. C.

H.G. Montréjeau. Pont du Roi. St Gaudens.

Gyllenhali Schön. –

H.G. Luchon, val de la Frêche.

Notiophilus

Rulipes Curtis – Sous les mousses ; aussi dans les jardins, dès le premier printemps.

H.G. Montréjeau, dans mon jardin ; bois de châtaigniers à gauche de la route de Cuguron. Miramont. Luchon, val de la Frêche.

Biguttatus F. – Dans les jardins, q. q. fois au vol.

H.G. Montréjeau, dans mon jardin.

Palustris Dufs. –

H.G. St Béat, col de Couret. Luchon.

Quadripunctatus Dej. – Dans les jardins.

H.G. Montréjeau, comme le précédent.

Omophron

Limbatum F. – Dans le sable, au bord de l’eau.

H.G. Montréjeau, bords de la Garonne.

H.P. Plage au-dessus de Boucoulan, rive gauche de la Garonne.

Clivina

Fossor L. – Sous les pierres.

H.G. Montréjeau, plateau de Montgrand.

Collaris Herbst – Sous les pierres, endroits humides.

H.G. Montréjeau, bords de la Garonne. St Gaudens.

Dyschirius

Aeneus Dej. – Dans le sable, au bord de l’eau.

H.G. Montréjeau, aux Graviers, rive gauche de la Garonne, un ex.

Broscus

cephalotes L. – Endroits sablonneux

H.G. Montréjeau, un ex. au pied d’une Bardane, près l’usine des Graviers.

Tachypus

flavipes L. – Lieux frais

H.G. Montréjeau

Bembidion

foraminosum Sturm. – Sous les pierres au bord de l’eau.

H.G. Montréjeau, bords de la Garonne.

H.P. Mazères, bords de la Neste.

lampros Herbst. – Sous les pierres ou au vol.

H.G. Montréjeau ; dans mon jardin. Miramont. St Gaudens.

H.P. Mazères, sous la mousse.

punctulatum Drap. – Sous les pierres au bord de l’eau.

H.G. Montréjeau, bords de la Garonne. Aspet.

H.P. Mazères, bords de la Neste.

fasciolatum Duft. var : coeruleum Serv. – Sous les pierres au bord de l’eau.

H.G. Montréjeau, bords de la Garonne.

H.P. Mazères, bords de la Neste.

atrocoeruleum Steph. – Sous les pierres au bord de l’eau. R.

H.G. Montréjeau, bords de la Garonne.

H.P. Mazères, bords de la Neste.

ripicola Duf. – Sous les pierres au bord de l’eau. C.

H.G. Montréjeau, bords de la Garonne. St Béat.

H.P. Mazères, bords de la Neste.

andreae F. var : fernoratum Sturm. – Id.

H.G. Montréjeau, bords de la Garonne.

H.P. Mazères, bords de la Neste.

ustulatum L. – Id.

H.G. Montréjeau.

H.P. Mazères.

decorum Panz. – Id. – C.

H.G. Montréjeau. St Béat.

H.P. Mazères.

dalmatinum Dej. var : latinum Netolitzky. – Id. – C.

H.G. Montréjeau.

H.P. Mazères.

monticola Sturm. – Id. -

H.P. Ramier de la Neste, près Mazères.

H.G. St Béat, bords de la Garonne.

hypocrita Dej. – Id. –

H.G. Montréjeau, un ex.

ruficorne Sturm. – Id. – C.

H.G. Montréjeau, bords de la Garonne.

H.P. Mazères, ramier de la Neste. Plage de Boucoulan.

elongatum Dej. – Id.

H.G. Montréjeau.

H.P. Mazères.

inustum. Duv. –

H.G. Montréjeau, un ex. fin avril 1916.

genei Küst. (H guttatum auct.) var : speculare Küst. – Bord de l’eau.

H.G. Montréjeau, bords de la Garonne.

quadrimaculatum L. – Sous les pierres au bord de l’eau.

H.G. Montréjeau, bords de la Garonne.

H.P. Plage de Boucoulan.

tenellum Er. – Id. –

H.G. Montréjeau.

H.P. Plage de Boucoulan. Ramier de la Neste.

articulatum Gyll. – Id. –

H.G. Montréjeau.

H.P. Plage de Boucoulan.

iricolor Bedel –

H.G. Montréjeau, plateau de Montgrand

Ocys

harpaloides Serv. – Sous les écorces. R.

H.G. Montréjeau, sous des écorces de platane.

quinquestriatus Gyll. – Id. – C.

H.G. Montréjeau, sous des écorces de figuier, dans mon jardin.

Tachys

bistriatus Duft. – Id. – C.

H.G. Montréjeau.

sexstriatus Duft. – Id. –

H.G. Montréjeau.

Perileptus

areolatus Creutz. – Sous les pierres au bord de l’eau. C.

H.G. Montréjeau, bords de la Garonne.

H.P. Ramier de la Neste. Plage de Boucoulan.

Trechus

quadristriatus Schrk. – Sous les mousses, les herbes en décomposition.

H.G. Montréjeau.

H.P. Bois aux alentours de la grotte de Gargas.

despaxi Jeannel.

H.G. Saint Béat, col de Couret.

Aphoenops

crypticola Lind. –

H.P. Grotte de Gargas, près d’Aventignan.

Chlaenius

velutinus Duft. – Sous les pierres, au bord de la Garonne.

H.G. Montréjeau, bords de la Garonne.

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Chlaenius velutinus - Cliché : Anne Forgues

vestitus Payk. – Avec le précédent. Aussi dans les jardins.

H.G. Montréjeau, bords de la Garonne.

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Chlaenius (Chlaeniellus) vestitus - Cliché : Anne Forgues

nitidulus Schrk. var : tibialis Dej. – Sous les pierres.

H.G. Montréjeau, bords de la Garonne ; aussi dans les jardins.

Amblystomus

niger Heer. – Sous les pierres. R. aussi en fauchant.

H.G. Montréjeau. St Gaudens. Miramont.

H.P. Mazères.

Ophonus

azureus F. – Sous les pierres.

H.G. Montréjeau ; Gourdan.

maculicornis Duft. – Sous les pierres et les tas d’herbes.

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

H.P. Cauterets.

pubescens Müller – Sous les pierres, dans les champs. C.

H.G. Montréjeau. St Gaudens. Luchon.

Harpalus

oeneus F. – Sous les pierres, dans les champs. C.

H.G. Montréjeau ; Gourdan.

H.P. Cauterets.

distinguendus Duft. – Avec le précédent. C.

H.G. Montréjeau, au jardin.

H.P. Cauterets.

dimidiatus Rossi. – Sous les pierres.

H.G. Montréjeau, bords de la Garonne ; Gourdan. St Gaudens.

attenuatus Steph. – Sous les pierres.

H.G. Montréjeau.

lytryiosus Dej. –

H.G. St Gaudens, à Blaouin.

atratus Latr. – Sous les pierres. Champs et jardins. C.

H.G. Montréjeau ; Gourdan, montagne du Picon.

latus L. – Sous les pierres.

H.G. Montréjeau.

rubripes Duft. et var : sobrinus Dej. – Sous les pierres.

H.G. Gourdan, champ en face la gare. Montréjeau.

sulphuripes Germ. – Id.

H.G. Montréjeau.

rufitarsis Duft. – Sous les pierres ou courant sur les routes.

H.G. Montréjeau ; Gourdan ; Bordes.

tardus Panz. – Sous les pierres.

H.G. Montréjeau. Gourdan.

anxius Duft. et var : pumilus Dej. – Id. –

H.G. Montréjeau. Saint-Plancard.

serripes Quens. – Sous les pierres.

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

Stenolophus

teutonus Schrk. – Sous les pierres. C.

H.G. Montréjeau, bords de la Garonne ; au jardin.

Acupalpus

flavicollis Sturm – Sous les pierres.

H.P. Plage de Boucoulan, 1 ex. le 30.8.1919.

meridianus L. – Sous les pierres.

H.G. Montréjeau, champs et jardins. St Gaudens.

Gynandromorphus

etruscus Quens. –

H.G. Montréjeau, 1 ex. le 22.5.1920, au jardin.

Diachromus

germanus L. – Dans les prés, sur les tiges des graminées.

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

Anisodactylus

binotatus F. et var : spurcaticornis Dej. – Sous les pierres. C.

H.G. Montréjeau, champs et jardins. St Gaudens. Aspet.

H.P. Cauterets.

Zabrus

tenebrioides Goeze – Sur les routes. R.

H.G. Montréjeau.

Amara

fulvipes Serv. – Dans les prés, sur les graminées. C.

H.G. Montréjeau.

ovata F. – Sous les pierres. R.

H.G. Montréjeau.

communis Panz. – Sous les pierres, les feuilles mortes.

H.P. Mazères. Cauterets.

H.G. Ausson

nitida Sturm – Sous les pierres.

H.P. Mazères, bords de la Neste ; St Paul.

H.G.

convexior Steph. – Sous les feuilles mortes.

H.G. Montréjeau, prés au bord de la route.

lunicollis Schioedte – Sous les pierres

H.G. Montréjeau.

H.P. (suit, à demi effacé par Gavoy : Mazères. N. d. T.).

oenea Degeer – Sous les pierres, sur les routes et au vol. CC.

H.G. Montréjeau, champs et jardins. St Gaudens. St Pé d’Ardet.

H.P. Tibiran. Cauterets.

familiaris Duft. – Sous les pierres, les tas d’herbes ; aussi en fauchant.

H.G. Montréjeau.

H.P. Cauterets

lucida Duft. – Sous les pierres.

H.G. Montréjeau. Luchon, vallée du Lys.

fulva Deg. – Sous les pierres.

H.G. Montréjeau. Taillebourg.

Abacetus

Salzmanni Germ. – Sous les pierres au bord de l’eau.

H.G. Montréjeau, bords de la Garonne.

H.P. Ramier de la Neste ; plage de Boucoulan.

Stomis

pumicatus Panz. – Sous les pierres.

H.P. Mazères, bords de la Neste.

Abax

ater Villa. – Sous les pierres.

H.G. Gourdan. Luchon.

H.P. Campagne de Boucoulan.

Poecilus

dimidiatus Oliv. – Sous les pierres.

H.G. Montréjeau.

H.P. Cauterets.

Koyi Germ. – Sous les pierres.

H.G. Gourdan, montagne du Picon.

H.P. Cauterets.

lepidus Leske. –

H.P. Cauterets. Gripp. (Suit, barré par Gavoy : Luchon – N. d. T.).

H.G. Luchon, Val de la Frêche, port de Vénasque, vallée du Lys.

cupreus L. – Sous les pierres. C.

H.G. Montréjeau ; Les Tourreilles. St Gaudens. Miramont.

H.P. Mazères.

coerulescens L. – Sous les pierres. Avec le précédent, moins commun.

Lagarus

vernalis Panz. – Sous les pierres.

H.G. Montréjeau. St Béat.

Pseudomaseus

nigrita F. –

H.G. Montréjeau.

H.P. Nistos-le-Haut.

Argutor

strennus Panz. –

H.G. Montréjeau, au jardin.

interstructus Sturm.

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

Steropus

madidus F. et var : concinnus Sturm. –

H.G. Montréjeau, bords de la Garonne ; coteau de Montgrand ; Gourdan, le Picon.

H.P. Cauterets.

Pterostichus

cristatus Duf. –

H.P. Jaunac, sous les pierres d’un chemin descendant vers la Garonne.

H.G. Luchon, vallée du Lys.

Sphodrus

leucophthalmus L. –

H.G. Montréjeau, dans les caves.

Calathus

fuscipes Goeze et var. frigidus F. –

H.G. Montréjeau.

H.P. Mazères. Cauterets.

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Calathus fuscipes - Cliché : Anne Forgues

erratus Sahlb., fulvipes Gyll. –

H.G. Montréjeau. Fos, Pont du Roc.

melanocephalus L. –

H.G. Montréjeau.

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Calathus melanocephalus (Carabidae) - Cliché : Anne Forgues

Olisthopus

rotundatus Payk. –

H.G. Montréjeau, coteau de Montgrand.

Agonum

ruficorne Goeze, albipes F. –

H.G. Montréjeau, bords de la Garonne. St Béat.

obscurum Herbst, oblongum F.

H.G. Montréjeau.

assimile Payk.

H.G. Montréjeau, bords de la Garonne.

H.P. Boucoulan, sous écorces de peuplier abattu.

cyaneum Dej. –

H.G. Montréjeau, Gourdan, bords de la Garonne.

H.P. Ramier de la Neste, près Mazères ; plage de Boucoulan.

sexpunctatum L. –

H.G. Montréjeau, bords de la Garonne ; au jardin.

H.P. Cauterets.

Mülleri Herbst. –

H.G. Montréjeau, bords de la Garonne ; au jardin.

viduum Panz. var : moestum Duft. –

H.G. Montréjeau, bords de la Garonne. St Gaudens.

micans Nicol. –

H.G. Montréjeau.

dorsale Pontopp. –

H.G. Montréjeau, plateau de Montgrand.

Lebia

cyanocephala L. –

H.G. Montréjeau, aux Graviers. St Gaudens. Valentine.

marginata Geoffr. –

H.G. Montréjeau ; Ausson. St Gaudens.

H.P. Mazères ; Boucoulan.

Metabletus

foveatus Geoffroy. –

H.G. Montréjeau, aux Graviers.

Microlestes

minutulus Goeze, nigrita Woll. –

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

Dromius

linearis Ol. –

H.G. Montréjeau ; Gourdan ; Ausson. C. partout.

H.P. Mazères ; St Paul.

quadrimaculatus L. – Sous les écorces ou en battant les arbres fruitiers.

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

quadrinotatus Panz. – Comme le précedent.

H.G. Montréjeau.

quadrisignatus Dej. – Id. –

H.G. Montréjeau.

sigma Rossi. fasciatus F. – id. –

H.G. Montréjeau.

melanocephalus Dej. – Id.

H.G. Montréjeau.

Demetrias

atricapillus L. – En battant les buissons. Commun partout.

Cymindis

axillaris F. – Sous les pierres. RR.

H.G. Gourdan, montagne du Picon.

humeralis Geoffroy –

H.G. Luchon, val de la Frêche.

Brachynus

crepitans L. – Sous les pierres.

H.G. Montréjeau, plateau de Montgrand.

H.P. Le Boila de St Laurent.

explodens Duft. – Id. –

H.G. Montréjeau ; Gourdan ; St Gaudens.

sclopeta F. – Id.

H.G. Montréjeau.

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Brachynus sclopeta (Carabidae) - Cliché : Anne Forgues

Aptinus

pyrenaeus Dej. – Sous les pierres.

H.G. Gourdan : 2 ex. capturés en juillet 1912 au pied de la montagne du Bouchet, en face Boucoulan ; depuis cette époque, je ne l’ai plus retrouvé.

Haliplus

ruficollis Degeer. – Mares et ruisseaux. C.

H.G. Montréjeau.

H.P. Mazères ; Aventignan ; St Laurent de Neste.

lineatocollis Marsh. – Id. – C.

Avec le précédent, mêmes localités.

Cnemidotus

coesus Duft. –

H.P. Mazères, rigole dans les prés.

Oxynoptilus

cuspidatus Kunze –

H.P. Mazères, rigole dans les prés.

Bidessus

geminus F. – Mares et ruisseaux. C.

H.G. Montréjeau.

H.P. Mazères, rigole dans les prés.

Hydroporus

septentrionalis Gyll. – Bords des rivières.

H.G. Gourdan, rive droite de la Garonne.

H.P. Plage de Boucoulan, rive gauche de la Garonne.

lepidus Olivier –

H.G. Montréjeau.

pictus F. –

H.P. Mazères, rigole dans les prés.

bilineatus Sturm –

H.P. Mazères, rigole dans les prés.

flavipes Olivier –

H.P. Mazères.

palustris L. –

H.P. Mazères ; mare près la station de St Laurent de Neste.

planus F. –

H.P. Mazères.

tessellatus Drapiez.

H.P. Mazères.

discretus Fairm.

H.P. Mazères, rigole dans les prés ;

Laccophilus

obscurus Panz. –

H.G. Montréjeau.

H.P. Mazères ; Aventignan.

Agabus

guttatus Payk. –

H.P. Ruisseau en aval de la halte d’Aventignan.

striolatus Gyll. –

H.P. Cauterets.

biguttatus Ol. –

H.P. Mazères, rigole dans les prés.

bipustulatus L. –

H.G. Montréjeau. St Béat.

H.P. Mazères.

chalconstus Panz. –

H.G. Montréjeau.

H.P. Mazères.

Sturmi Gyll. –

H.P. Mazères, rigole dans les prés.

Copelatus

ruficollis Schall. –

H.P. Mazères.

Rhantus

conspersus Gyll. –

H.G. Montréjeau.

Acilius

sulcatus L. –

H.P. Mare près la station de St Laurent de Neste.

Ilybius

fuliginosus F. –

H.G. Montréjeau.

Gyrinus

natator L. –

H.G. Montréjeau.

H.P. Mazères.

Metopsia (Phloeobium)

clypeatum Muller. –

H.G. Montréjeau.

Megarthrus

hemipterus Illig. –

H.G. Montréjeau.

affinis Miller. –

H.G. St Gaudens.

Proteinus

ovalis Steph. – Champignons, feuilles mortes, herbes en décomposition.

H.G. Montréjeau, Cier de Rivière.

brachypterus F. –

H.G. Montréjeau.

macropterus Gyll. –

H.G. Montréjeau.

Anthobium

ophthalmicum Payk. –

H.G. Montréjeau, aux Graviers. St Gaudens.

H.P. Ramier de la Neste, près Mazères.

torquatum Marsh. –

H.G. Montréjeau.

H.P. Mazères.

Phyllodrepa

floralis Payk. – Sur les arbustes en fleurs, mai.

H.G. Montréjeau ; Gourdan. St Gaudens.

Omalium

rivulare Payk. –

H.G. Montréjeau.

oxyacanthoe Grav.

H.G. Montréjeau.

excavatum Steph.

H.G. Saint-Gaudens.

coesum Grav. –

H.G. Montréjeau.

Phloeonomus

planus Payk. – Sous les écorces d’arbres abattus.

H.G. Gourdan ; Seilhan.

H.P. Jaunac.

Lesteva

longelytrata Goeze. –

H.G. Montréjeau. St Béat.

monticola Kiesw. –

H.G. Montréjeau, aux Graviers.

Anthophagus

proeustus Mull. – En battant des aulnes.

H.G. Montréjeau, bords de la Neste.

Deleaster

dichrous Grav. – Sous les pierres au bord de l’eau.

H.P. Plage de Boucoulan.

Trogophloeus

dilatatus Er. – Bord de l’eau.

H.G. Montréjeau, aux Graviers.

H.P. Ramier de la Neste, près Mazères.

distinctus Fairmaire –

H.G. Montréjeau, bords de la Garonne.

H.P. Aventignan, bords de la Neste.

bilineatus Steph. –

H.G. Montréjeau.

corticinus Grav. –

H.G. Montréjeau.

Oxytelus

rugosus F. – En battant les arbustes ; sous les herbes en décomposition. C.

H.G. Montréjeau.

inustus Grav. – Sous les crottins de mouton.

H.G. Gourdan, le Picon.

sculpturatus Grav. –

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

nitidulus Grav. –

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

tetracarinatus Block – Fumiers, crottins, herbes en décomposition. Au vol. CC.

H.G. Montréjeau.

Platystethus

arenarius Geoffr. –

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

cornutus Grav. –

H.G. Montréjeau.

nitens Sahl. –

H.G. Montréjeau.

Stenus

guttula Muller. – Bords de l’eau.

H.G. Montréjeau, aux Graviers.

ater Mannh. –

H.G. Montréjeau.

clavicornis Scop. –

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

providus Er. et var : Rogeri Kr. –

H.G. Montréjeau.

asphaltinus Er. –

H.G. Montréjeau.

atratulus Er. –

H.G. Montréjeau.

incanus Er. –

H.G. Montréjeau.

pusillus Steph. –

H.G. Montréjeau.

nanus Steph. –

H.G. Montréjeau.

opticus Grav. –

H.G. Montréjeau.

brunnipes Steph. –

H.G. Montréjeau.

latifrons Er. – Mousses.

H.G. Montréjeau.

H.P. Tibiran ; Mazères.

tarsalis Ljungh –

H.G. Montréjeau. St Gaudens. Luchon, vallée du Lys.

similis Herbst –

H.G. Montréjeau.

cicindeloides Schall. –

H.G. Montréjeau.

pallitarsis Steph. –

H.G. Montréjeau ; Gourdan.

picipes Steph. –

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

nitidiusculus Steph. –

H.G. Montréjeau.

flavipes Steph. –

H.G. Montréjeau.

suboeneus Er. –

H.G. Montréjeau.

elegans Rosh. –

H.G. Montréjeau.

fuscicornis Er. –

H.G. Montréjeau ; Gourdan.

impressus Germ. –

H.G. Montréjeau ;

Erychsoni Rye. –

H.G. Montréjeau.

Astenus (Sunius)

bimaculatus Er. –

H.G Montréjeau.

filiformis Latr. –

H.G. St Gaudens.

augustatus Payk. –

H.G. Montréjeau.

Poederus

ruficollis F. – Bord des rivières. CC.

H.G. Montréjeau, bords de la Garonne.

H.P. Mazères, bords de la Neste.

caligatus Er. – En battant les arbustes, les plantes basses, en fauchant. C.

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

littoralis Grav. – Id. –

H.G. Montréjeau. St Béat.

Stilicus

similis Er. –

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

arbiculatus Payk. –

H.G. Montréjeau ; Jaunac.

Scopoeus

sulcicollis Steph. cognatus Rey –

H.G. Montréjeau.

loevigatus Gyll. – (loevigatus : biffé au crayon à papier – N. d. T.).

H.G. Montréjeau.

rubidus Rey. –

H.G. Montréjeau, aux Graviers ; St Gaudens.

Medon

ripicola Kr. –

H.G. Montréjeau.

apicalis Kr. –

H.G. Montréjeau.

bicolor Ol. –

H.G. Montréjeau.

Lathrobium

multipunctum Grav. – Bord de l’eau.

H.G. Montréjeau.

augusticolle Lac. – Id. –

H.P. Plage de Boucoulan, rive gauche de la Garonne.

augustatum Lac. – Bord des mares, dans les bois.

H.G. St Béat, col de Couret.

fulvipenne Grav. – Id.

H.P. Mazères, bords de la Neste.

Leptacinus

parumpunctatus Gyll. –

H.G. Montréjeau.

batychrus Gyll. –

H.G. Montréjeau.

Xantholinus

punctulatus Payk. –

H.G. Montréjeau.

glabratus Grav. –

H.G. St Gaudens.

tricolor F. –

H.G. Montréjeau.

linearis Ol. –

H.G. Montréjeau.

Baptolinus

affinis Payk. –

H.G. Mourtis, dans un trou de rat.

Gauropterus (Eulissus)

fulgidus F. – Sous les pierres.

H.G. Gourdan.

Neobisnius

procerulus Grav. et var : prolixus Er. – Bord de l’eau.

H.G. Montréjeau.

H.P. Ramier de la Neste, près Mazères.

Philonthus

intermedius Lac. –

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

H.P. Cauterets.

laminatus Creutz. –

H.G.

H.P. Mazères, sous une tête de chien. Cauterets.

oeneus Rossi –

H.G.

H.P Cauterets.

carbonarius Gyll. – Champignons pourris

H. P. Campagne de Boucoulan

atratus Grav. et var : coerulescens Lac. – Sous les pierres au bord de l’eau.

H.G. Montréjeau, bords de la Garonne.

H.P. Ramier de la Neste, près Mazères. Plage de Boucoulan.

ebeninus Grav. –

H.G. Montréjeau. St Gaudens. Miramont.

sanguinolentus Grav. – Bouses et crottins.

H.G. Montréjeau.

H.P. Mauléon. Barousse.

debilis Grav. –

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

H.P. Tibiran.

fuscipennis Mannh. – Mousses.

H.G.

H.P. Bois de Boucoulan.

varius Gyll. – Sous les tas d’herbes pourries.

H.G. Montréjeau.

cruentatus Gmel. – Bouses et crottins.

H.G. Montréjeau.

varians Payk. et var : agilis Grav. – Sous les tas d’herbes pourries. Crottins.

H.G. Montréjeau.

fimetarius Grav. –

H.G. Montréjeau ; St Gaudens.

sordidus Grav. –

H.G. Montréjeau.

ventralis Grav. –

H.G. Montréjeau.

quisquiliarius Gyll. – Bords de l’eau.

H.G. Montréjeau.

rufimanus Er. – Sous les pierres au bord de l’eau. C.

H.G. Montréjeau.

H.P. Ramier de la Neste ; plage de Boucoulan.

fulvipes F. et var : varipes Rey –

H.G. Montréjeau.

micans Grav. –

H.G. Montréjeau, plateau de Montgrand.

tenuis F. – Bord de l’eau.

H.G. Montréjeau, aux Graviers.

nigritulus Grav. – Sous les tas d’herbes pourries, sous les pierres. CC.

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

Staphylinus

coesareus Cederh. –

H.G. Montréjeau.

H.P. Le Broca de St Paul. Cauterets.

olens Müller –

H.G. Montréjeau ; Labroquère. St Gaudens. Luchon, val de la Frêche, port de Vénasque.

H.P. Cauterets.

ophthalmicus Scop. –

H.G. Montréjeau.

tenebricosus Grav., brachypterus Fairm. –

H.G. Montréjeau.

brunnipes F. –

H.G. Montréjeau.

oeneocephalus Degeer –

H.G. Montréjeau.

fulvipennis Er. –

H.G. Gourdan, le Picon.

pedator Grav. –

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

edentulus Block –

H.G. Montréjeau. Bordes.

Leistotrophus

murinus L. –

H.G. Montréjeau. St Gaudens, les Serres.

H.P. Mazères.

Creophilus

maxillosus L. –

H.G. Montréjeau.

H.P. Mazères.

Quedius

ochripennis Mén. – et var : nigrocoeruleus Fauvel.

H.G. Montréjeau. Gourdan. St Gaudens.

cruentus Ol. – Châtaigniers et arbustes en fleurs.

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

H.P. Mazères.

- id (?) – v. virens Rottbg. – H.G. St Béat, col de Couret, sous la mousse.

cinctus Payk. – Bouses et crottins.

H.G. Montréjeau.

fulgidus F. –

H.G. Grotte de Malvezie.

fuliginosus Grav. – Sous les pierres et les tas d’herbes pourries.

H.G. Montréjeau.

tristis Grav. – Id. –

H.G. Montréjeau.

H.P. Cauterets.

picipes Mannh. – Id. –

H.G. Montréjeau.

semiaeneus Steph. –

H.G. Montréjeau.

boops Grav. et var : brevipennis Fairm. –

H.G. Montréjeau. St Béat, col de Couret. St Gaudens.

Bolitobius

trinotatus Er. – Champignons.

H.G. Cier de Rivière.

H.P. Tibiran.

exoletus Er. – Id.

H.G. Cier de Rivière.

H.P. Tibiran.

pygmoeus F. et var : biguttatus Steph. – Id. –

H.G. Cier de Rivière.

H.P. Tibiran. Mazères.

Conurus

littoreus L. –

H.G. Seilhan, sous une écorce d’arbre moisie.

pedicularius Grav.

H.G. Montréjeau.

Tachyporus

nitidulus F. – Mousses.

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

H.P. Bois de Tibiran.

macropterus Steph. et var : Abner Saulcy – Mousses.

H.P. Bois de Tibiran.

atriceps Steph. – Mousses.

H.P. Bois de Tibiran ; Mazères.

chrysomelinus L. – En battant les arbustes ; sous les mousses.

H.G. Montréjeau.

H.P. Mazères.

hypnorum F. – Id. –

H.G. Montréjeau.

H.P. Bois de Tibiran.

Solutus Er. – Id. –

H.G. Montréjeau. Seilhan.

H.P. Mazères. St Paul. Tibiran.

formosus Matth. – En battant les arbustes ; sous les mousses.

H.G. Montréjeau. Seilhan.

H.P. Mazères. Boucoulan.

abdominalis F. –

obtusus L. –

H.G. Montréjeau. Selhan.

H.P. Mazères. Boucoulan.

Tachinus

flavipes F. – Sous les herbes en décomposition.

H.G. Montréjeau.

Leucoparyphus

silphoides L. – Sous les herbes en décomposition.

H.G. Montréjeau.

Gyrophoena

polita Grav. – Champignons.

H.G. Gourdan. Montréjeau.

minima Er. – (?)

H.G. Montréjeau.

loevicollis Kr. – Champignons.

H.G. Montréjeau.

Placusa

complanata Er. –

H.G. Montréjeau.

pumilio Er. –

H.G. Montréjeau.

Homalota

plana Gyll. –

H.G. Montréjeau.

Falagria

sulcata Payk. – Sous les herbes en décomposition.

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

nigra Grav. – Id. –

H.G. Montréjeau.

obscura Grav. –

H.G. Montréjeau. St Gaudens.

Tachyusa

coarctata Er. – Bord de l’eau.

H.G. Montréjeau.

umbratica Er. –

H.G. St Gaudens.

constricta Er. –

H.G. Montréjeau.

nitella Fauvel –

H.G. Montréjeau.

17 décembre 2009

Des météorites - Astronomie

Encore des météorites...

Nous présentions il y a quelques semaines un Catalogue d'aérolithes issu du Patria de 1847. Nous y avions constaté l'hypothèse erronée d'une provenance lunaire des météorites. Trente ans plus tard, l'origine des météorites était toujours discutée. Dans le texte ci-dessous, publié en 1877 dans le Magasin pittoresque, une hypothèse encore plus farfelue est émise...

L'étude des pierres tombées du ciel, de leur composition, de leur origine, continue à préoccuper un grand nombre de savants. Les observateurs se multipliant, on constate assez fréquemment la chute des aérolithes ou l'apparition des bolides. Récemment, M. Stanislas Meunier signalait, à Choisy-le-Roi, la venue d'un globe de feu dont l'éclat fit pâlir la lumière de la Lune.

A Stalldalel (Suède) a eu lieu une chute de nombreuses pierres météoriques tombées soit sur le sol, soit dans un lac. Après un sifflement intense, on entendit deux fortes explosions, et une dizaine de personnes purent constater la chute des pierres.

Tandis que M. Daubrée a essayé de reproduire artificiellement quelques-uns des caractères spéciaux qu'offre la structure des météorites (et il y a beaucoup à faire sur ce sujet), M. Tschermack a développé des vues qui paraissent très-rationnelles sur l'origine des météorites, en ne tenant compte que des constatations absolument positives.

M. Tschermack rejette toutes les hypothèses émises sur l'origine des météorites, aussi bien la fragmentation spontanée d'une petite planète que la rencontre de deux corps célestes. Pour lui, les pierres tombées du ciel proviennent de volcans, peut-être même, en partie, de volcans terrestres.

Mais où sont les volcans qui projettent à la suite de leurs explosions des fragments de matière dans les espaces interastraux ? La Lune, qui n'a plus d'eau ni d'air, peut-elle avoir encore une activité volcanique ? Les météorites, dont la composition chimique ne renferme jamais que des éléments terrestres, viennent-ils d'autres planètes que de la nôtre ? Autant de questions à résoudre.

Dans ce texte du Magasin pittoresque, voilà donc suggéré l'hypothèse d'une origine terrestre des météorites ! Et bien que cette idée soit très terre à terre - il faut en convenir ! -, et qu'elle ait paru "très-rationnelle" en 1877, elle paraît aujourd'hui absurde. Par ailleurs, en octobre 2009 la présence d'eau était détectée dans un cratère du Pôle Sud de la Lune grâce à la mission LCross. Quant à "l'air" de la Lune, il vaut mieux parler d'atmosphère et l'on sait aujourd'hui que celle-ci existe, bien qu'elle soit très ténue ; elle se compose de gaz rares (argon, néon, etc.).

A chaque fois passionnantes, les connaissances scientifiques se précisent au fil des études et des recherches.

Meteorite

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